Raimund Stillfried-Ratenicz (Baron von)

Échoppe de dango (sucreries)


Commentaire

La plupart des déplacements s'effectuant à pied, en kago ou en jinrikisha, en route les haltes étaient nombreuses pour se reposer, boire un thé, changer de zori, les sandales en paille de riz qui s'usaient rapidement. Assis sur la véranda on pouvait fumer un kiseru ou un cigare pendant que les kuruma, une des appellations des jin, les tireurs de jinrikisha, se rafraîchissaient. Les voyageurs peu habitués à l'inconfortable kago dans lequel on ne pouvait voyager qu'accroupi, en profitaient pour se dégourdir les jambes. De petites chaya, les yadoya, le long des routes, proposaient des repas légers, comme ici cet étal de dango, une confiserie à base de mochi, une pâte de riz gluant, présenté en boulettes sucrées et parfumées. La spécialité est annoncée par une rangée de lanternes en papier rouge. Trois jeunes hommes aux coupes occidentales chaussés de takageta sont en train de déguster des kushi dango, des brochettes de trois dango. Les brochettes sont grillées sur un petit brasero, puis trempées dans un sirop (mitarashi) de shōyu (sauce soja), de sucre et d'amidon.


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